Oui à l'accompagnement des ex-détenus pour une meilleure réinsertion dans les Pays de la Loire

En France, 31 % des personnes sortant de prison récidivent dans les douze mois. Alors que pour les ex-détenues accompagnés à la sortie avec un dispositif adapté, les chiffres sont bien différents.
10 janv. 2022

Sophie Cascarino, conseillère régionale, a tenu à saluer les mesures de formation des détenus. Tout en rappelant que l'enjeu était aussi l'accompagnement une fois sortis de prison.

Voici ces propos (seul le prononcé fait foi) : 

Le rapport 370 fait un bilan du nombre de détenues ayant bénéficié d’une formation professionnelle financée par la Région et prévoit de continuer cette politique en 2022. Nous sommes tout à fait favorables à cette mesure.

Toutefois, il n’est mentionné nulle part l’accompagnement de ces mêmes personnes une fois sorties de prison. L’enjeu via les formations financées par la région est que ces personnes puissent trouver un travail, s’insérer de nouveau dans la société, et donc ne pas récidiver.

En France, 31 % des sortants récidivent dans les douze mois. Alors que pour les ex-détenues accompagnés à la sortie avec un dispositif adapté, les chiffres sont bien différents. L’association Permis de construire à Nantes qui a accompagné plus de 1000 personnes obtient un résultat de 93% de non-récidive.

La Région doit donc se saisir de cette problématique d’accompagnement. Cela rendra d’autant plus efficace le financement de formation des détenues.

De plus, cela répondra à des problématiques d’emplois, mais surtout de sécurité. Même si nous comprenons bien que vous ne parler plus beaucoup de ce dernier sujet. Cela pourrait être un excellent sujet pour le Vice-président en charge de la Sécurité qui doit « coordonner l’action de la Région et déploiera le « Pacte régional de sécurité » que vous aviez promis pendant votre campagne.

Mais Madame la Présidente, il s’agissait là d’une annonce de communication, d’une recherche de buzz, d’une promesse qui ne sera jamais tenue. Les habitants de la région ne peuvent que le déplorer.